Pouvoir d'achat, salaires, questions internationales… Le Nouveau Front populaire a dévoilé les grandes lignes de son programme commun. Au total, 150 mesures ont été présentées vendredi par les leaders des principaux partis de gauche pour, s'ils obtiennent la majorité, leurs 100 premiers jours à Matignon. Certaines de ces mesures seront d'ailleurs à mettre en œuvre dès le lendemain des législatives, précisent-ils. Mais dans la classe politique, beaucoup jugent ce programme irréalisable.
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Marine Le Pen dénonce un "projet migratoire qui vise à submerger la France pour la plonger dans le chaos". Dans son programme, le Front populaire souhaite ouvrir nos frontières en créant une voie légale de l'immigration et veut délivrer plus facilement les visas et les autorisations de travail aux étrangers. Alors, l'ancienne candidate à la présidentielle alerte sur une potentielle arrivée de Jean-Luc Mélenchon à Matignon. "Nous sommes confrontés à un très grand danger qui est celui d'une extrême gauche, en même temps radicale et violente, dont je dis très clairement qu'elle attente aux libertés individuelles et publiques."
La majorité fustige le projet économique de l'alliance de gauche
Gabriel Attal, lui, s'attaque aux promesses économiques du Nouveau Front populaire. "Je pense que les Français savent que quand vous avez ces propositions qui sont faites pendant des campagnes, bien souvent il y a le petit astérisque en bas de page qu'on ne voit pas toujours : l'augmentation d'impôts", fustige-t-il.
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Une augmentation des impôts inévitables, car selon la majorité présidentielle sortante, les dépenses du Front populaire coûteront environ 287 milliards d'euros à l'État français.