Martinique 1:18
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Florin Hossu // Crédits photo : Fanny Fontan / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Trois semaines seulement après le vertige de la dissolution, l'heure des premiers enseignements approche, avant le second tour du 7 juillet. Les électeurs d'outre-mer et les Français établis en Amérique se sont rendus aux urnes samedi pour le premier tour des législatives les plus scrutées de l'histoire récente.

Les électeurs d'outre-mer et les Français établis en Amérique se sont rendus aux urnes samedi pour le premier tour des législatives les plus scrutées de l'histoire récente. Les chiffres de participation étaient en nette hausse par rapport aux précédentes législatives de 2022. Un intérêt également attesté par le vote en ligne, choisi par 410.000 Français de l'étranger entre mardi et jeudi, contre 250.000 il y a deux ans. Ce sont les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, collectivité française d'Atlantique Nord, qui ont ouvert le bal. À 17h (heures locales), la participation y atteignait 51,38% contre 46,17% en 2022.

"Je n'attends rien d'eux"

Puis les habitants de Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Polynésie française et les Français établis sur le continent américain étaient aussi appelés aux urnes ce samedi. Trois semaines après le coup de tonnerre de la dissolution de l'Assemblée en Martinique, les électeurs se sont mobilisés. "Sincèrement, ce n'est pas méchant. Je n'attends rien d'eux", a déclaré Jordi qui partage le point de vue de nombreux Martiniquais qui se sont déplacés dans les urnes. Ils sont nombreux à avoir voté sans conviction.

"C'est le peuple quand même qui vote, donc c'est à nous de faire le nécessaire. Si on valide, on valide et si on ne valide pas, voilà, on sait ce qu'il faut faire", a ajouté Jordi au micro d'Europe 1. Katia aussi a effectué son devoir citoyen à Fort de France. Désormais, c'est sur Internet qu'elle va suivre cette journée électorale. "Je vais regarder les infos, mais aussi les réseaux, parce que sur les réseaux, effectivement, ça bouge quand même pas mal. On va essayer de scruter tout ça pour voir ce qui nous attend" a ajouté Katia.

Pour George, le contexte particulier de ce scrutin doit forcément pousser les Français à se rendre aux urnes. "C'est important puisque c'est un droit et même un devoir de voter. Vu les circonstances actuelles, il faut se déplacer, se déplacer en masse", a déclaré Georges. Avec le décalage horaire, il sera 14h en Martinique lorsque les premières tendances seront connues ce soir.