1:20
  • Copié
Mélina Facchin / Crédits photo : AMAURY CORNU / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Les députés sortant repartent au combat et tentent de gagner le cœur et le vote des électeurs. Pour les députés de la majorité, l'exercice est encore moins aisée car entaché par le bilan présidentiel. Europe 1 a suivi dans sa campagne Bruno Studer, député sortant Renaissance du Bas-Rhin et candidat à sa réélection.

Après l'annonce d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale dimanche soir, les députés sortants de la majorité se sont remis au travail. Et comme les bonnes vieilles méthodes ont fait leurs preuves, beaucoup privilégient le porte-à-porte pour convaincre les Français. Face aux élus, les électeurs ne mâchent pas leurs mots. Europe 1 a suivi dans une maraude Bruno Studer, député sortant Renaissance du Bas-Rhin et candidat à sa réélection.

"C'est le résultat d'une politique de merde"

"Bonjour Madame, je suis Monsieur Studer, je suis votre député"... "En stand by !", lui répond l'électrice. Baskets aux pieds, sac à dos, le député Renaissance Bruno Studer s'arrête devant chaque maison. Parfois, l'accueil est froid, voire glacial : 

"Vous avez entendu à la télévision que l'Assemblée nationale a été dissoute ?", interroge le député. "C'est le résultat d'une politique de merde", lui rétorque un électeur. Mais chez d'autres, le député arrive en terrain conquis : "Je mettrais votre petit bulletin dans l'urne", lui dit ainsi une autre électrice.

Sur son carnet, Bruno Studer note les doléances de ses électeurs potentiels : "Ma grande attente, c'est l'éducation", lui dit une femme.

L'exercice du porte-à-porte n'est pas toujours évident : "On sait jamais sur quoi on va tomber. C'est comme une boîte de chocolats disait Forrest Gump", explique Bruno Studer. Néanmoins, l'élu apprécie l'exercice : "En 2022, j'ai frappé à 10.000 portes. Vous savez, moi je suis parlementaire donc parlementer, j'aime bien !" Et il va continuer ainsi matin, midi et soir jusqu'aux législatives.