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Alexis Bourdon // Crédits : BENJAMIN POLGE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Il ne reste plus que huit jours aux électeurs pour se décider pour qui voter aux législatives et malgré les sondages et la ruée sur les procurations, l'indécision est palpable sur ce marché de Toulouse où s'est rendue Europe 1.  

"Je vais voter pour le moins pire". Sans grande conviction, Florent va mettre un bulletin du Nouveau Front populaire dans l'urne le week-end prochain. Mais dans cette union des gauches, certaines prises de parole lui posent problème. "Dans le Nouveau Front populaire, il y a aussi pas mal de discours populistes et je pense qu'on a plus besoin de discours rationnels et posés que de populisme", indique-t-il à Europe 1. 

D'autres personnes vont aller plus loin et pour la première fois changer leur vote, comme cet électeur devant le stand de légumes qui jusqu'ici a toujours voté à gauche. "La gauche, ce n'est plus la gauche mais le NPA qui est pour moi n'est pas un parti. Il faut voter à droite pour moi", déclare-t-il.

 

Une campagne trop rapide 

Un peu plus loin, devant le fleuriste, cette campagne éclair ne plaît pas vraiment à Claudine qui ne sait toujours pas pour qui voter. Ça va trop vite. Il faut juste savoir quand même quels sont les programmes des personnes pour qui je vais voter sans doute. Ce n'est pas facile", se lamente-t-elle. Pour ceux qui hésitent encore, il vous reste une semaine pour prendre une décision.