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Alexis Delafontaine / Crédit photo : ADNAN FARZAT / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP , modifié à
La gauche est parvenue à s'accorder dimanche soir sur une stratégie à adopter en vue du second tour des législatives. Tous les candidats arrivés en troisième position se désisteront dimanche prochain lorsque le concurrent du Rassemblement national est en tête. Une ligne commune en dépit des divisions qui persistent.

Ce n'était pas forcément évident mais, au lendemain du premier tour des élections législatives qui a vu le RN l'emporter devant le Nouveau Front Populaire, la gauche semble avoir trouvé une ligne commune. Tous les candidats arrivés en troisième position se désisteront dimanche prochain lorsque le concurrent du Rassemblement national est en tête. Une façon de faire barrage au parti à la flamme. 

"Ce sont eux ou nous"

Dans les faits, une dizaine de candidats n'ont pas encore annoncé leur retrait, estimant avoir encore une chance de l'emporter au second tour. Selon le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, le bloc central n'existe plus. "Il n'y a plus dans ce pays d'échappatoire à un choix fondamental. Nous y sommes. Ce sont eux ou nous, il n'y a rien au milieu", clamait-il dimanche soir Place de la République à Paris. 

Difficile pour certains candidats de se désister au profit d'un macroniste. D'autant plus que les tensions se sont ravivées dimanche soir au sein du Nouveau Front Populaire en raison de la présence sur scène, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon, de la controversée Rima Hassan, vêtue d'un keffieh. Une photo qui scandalise les camarades de gauche du leader insoumis. "Il (Jean-Luc Mélenchon) fait fuir les électeurs du centre", se désole un socialiste, tandis que l'écologiste Sandrine Rousseau évoque une "provocation" de la part de l'ancien candidat à la présidentielle.