Jordan Bardella a appelé vendredi à "l'apaisement", à la veille d'un week-end de manifestations contre l'extrême droite. "Ces appels à la rébellion, ces appels à l'insurrection, ces appels à contester le fonctionnement de la démocratie française m'apparaissent extrêmement dangereux", a poursuivi le patron du RN.
Jordan Bardella a appelé vendredi à "l'apaisement", à la veille d'un week-end de manifestations contre l'extrême droite , en faisant valoir "que la démocratie ne se conteste pas au point de refuser le résultat des urnes" et en désignant le "Nouveau Front populaire" comme son principal adversaire aux législatives. "Ces appels à la rébellion, ces appels à l'insurrection, ces appels à contester le fonctionnement de la démocratie française m'apparaissent extrêmement dangereux", a poursuivi le patron du RN lors d'un déplacement dans le Loiret , en se disant "très attaché à la liberté d'expression, à la démocratie".
"Il peut y avoir des mobilisations, des manifestations. Elles doivent être sans violence. Et tout cela doit se faire évidemment pacifiquement. Mais encore une fois, il y a des élections et les Français doivent s'exprimer légitimement, normalement et sereinement dans le cadre des élections", a-t-il encore ajouté, en appelant "toutes les formations politiques, y compris les formations de gauche (...) à appeler tout le monde à l'apaisement". Jordan Bardella, pressenti pour siéger à Matignon en cas de victoire de son parti aux législatives des 30 juin et 7 juillet, a par ailleurs estimé que le "Nouveau Front populaire", coalition de gauche qui réunit notamment LFI, PCF, EELV et PS, était son "principal adversaire".
"Je pense que la question ne se posera pas"
"Il y a deux formations politiques qui seront amenées à remporter ces élections législatives et qui seront en capacité de composer un gouvernement, c'est La France insoumise et l'ensemble de ses alliés de gauche derrière Jean-Luc Mélenchon , ou c'est l'alliance entre les Républicains et le Rassemblement national", a-t-il considéré. Interrogé sur sa position à propos de duels qui opposeraient au second tour le camp macroniste à cette nouvelle alliance de gauche, "je ne choisirais pas", a assuré le patron du RN.
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"Je pense que la question ne se posera pas et que probablement, l'essentiel des seconds tours verront très certainement s'opposer des députés républicains avec un R majuscule face aux ingénieurs du chaos que sont aujourd'hui les amis de Jean-Luc Mélenchon", a-t-il encore estimé.