La nouvelle Assemblée nationale comptera 215 femmes (37,26%) et 362 hommes (62,74%), soit un hémicycle moins féminisé que celui issu des élections législatives de 2017 (39%), selon un décompte complet de l'AFP des 577 sièges.
En 2017, l'Assemblée nationale sortante n'avait jamais été aussi féminisée, avec quelque 39% de députées élues, 12 points de plus qu'en 2012, et plus du triple qu'en 2002 où elles représentaient à peine 12%. Longtemps à la traîne, la France s'était alors hissée au 33e rang en terme de parité, sur 185 pays classés par l'Union interparlementaire.
Un tournant avec la nomination d'Elisabeth Borne à Matignon
Comme en 2017, c'est le groupe LR qui est le moins paritaire, avec 18 femmes sur 61 élus (29,5%). A l'inverse, l'alliance de gauche Nupes compte 43,6% de députées. La majorité présidentielle, qui ne bénéficie plus de la majorité absolue, compte 40,4% de femmes et le RN 37,1%.
Les lois sur la parité, et leur lot de sanctions financières, doublées en 2014 pour les partis présentant moins de 50% de femmes, ont été fortement incitatives. Pour la période 2017-2022, c'est déjà LR qui avait été le plus pénalisé avec notamment en 2021 un malus de 1,78 million d'euros.
Elisabeth Borne, élue de justesse dimanche dans le Calvados à l'issue du second tour des législatives, est la deuxième Première ministre en France, après Edith Cresson (1991-1992).