J-4 avant le premier tour des élections législatives. Comme les candidats des partis majeurs, ceux des Républicains visent une qualification au second tour. Car en cas de duel face à la NUPES ou au Rassemblement National, la droite espère s’en sortir en profitant d’un report de voix en sa faveur. Le but : empêcher Emmanuel Macron d’obtenir une majorité absolue, et le contraindre ainsi à considérer les députés LR. "Nous serons les acteurs déterminants dans les cinq ans qui viennent", affirme même Christian Jacob, qui, malgré des sondages peu flatteurs, promet de "créer la surprise" dimanche.
LR, une force d'appoint ?
Mais alors la droite veut-elle être une force d’appoint pour Emmanuel Macron ? "Certainement pas", répond Christian Jacob, le président du parti. "En revanche, nous avons toujours été force de proposition. Jamais nous n’avons été dans une attitude de blocage, à aucun moment. Les textes qui vont dans le bon sens, on sait les voter, ceux avec lesquels on n’est pas d'accord, on sait s’opposer avec dureté, et on continuera dans cet esprit", ajoute-t-il.
La présidence du parti dans toutes les têtes
Et alors que son départ après ces élections est acté, le président du parti concentre les critiques depuis plusieurs semaines. "Il est déjà à la retraite", confie un stratège, qui lui reproche, comme d’autres, l’absence de campagne nationale des Républicains.
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LR n’a notamment pas fait de meeting comme ses adversaires Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. Une discrétion qui irrite, autant qu’elle aiguise les ambitions en coulisses pour lui succéder.