Législatives : pas de consigne de vote si le candidat LR est éliminé, assure Retailleau

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avec AFP , modifié à

Le parti, les Républicains, ne donnera pas de consigne de vote au soir du premier tour des législatives le 12 juin si ses candidats ne sont pas qualifiés, dans le cas d'un duel entre LREM et Nupes, a assuré mardi le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau. En cas de second tour entre LREM et le RN, la consigne sera identique, a-t-il ajouté.

Le parti, les Républicains, ne donnera pas de consigne de vote au soir du premier tour des législatives le 12 juin si ses candidats ne sont pas qualifiés, dans le cas d'un duel entre LREM et Nupes, a assuré mardi le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau . "Beaucoup de nos électeurs voteront sans doute Macron face à la Nupes mais nous ne donnerons pas de consigne de vote, car les consignes de vote ça ne fonctionne plus, ça énerve même les gens. Les gens sont autonomes", a-t-il estimé sur France 2, interrogé pour savoir pour qui LR appellerait à voter en cas de second tour opposant un candidat LREM à un candidat de l'alliance de gauche Nupes.

Retailleau appelle au "vote de conviction"

En cas de second tour entre LREM et le RN, "en tout cas je pense que pas de consigne de vote", a-t-il ajouté, appelant les électeurs de droite au "vote de conviction dès le premier tour", car "quand (les candidats LR, NDLR) seront au second tour, ils auront de bonnes chances de gagner".

Lors de la campagne présidentielle, après avoir déclaré, avant le premier tour, qu'elle ne donnerait pas de consigne de vote, la candidate LR Valérie Pécresse avait ensuite au soir du premier tour appelé à faire barrage à la candidate RN Marine Le Pen, précisant qu'elle-même voterait pour Emmanuel Macron.

Macron accusé "d'anesthésier la campagne"

Vendredi, l'ex-candidate a appelé les électeurs de son camp ayant voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle à "reprendre leur liberté"et à voter aux législatives pour Les Républicains, la seule opposition "crédible" à ses yeux.

Bruno Retailleau a par ailleurs accusé Emmanuel Macron d'"anesthésier la campagne, comme il avait anesthésié la campagne présidentielle", et de "pratiquer avec M. Mélenchon la même méthode qu'il avait pratiquée au moment de la présidentielle" avec Marine Le Pen, à savoir "faire peur". "Mais l'élection doit être plus forte que la peur", a-t-il exhorté.