Législatives : pour Mélenchon, «la déroute du parti présidentiel est totale et aucune majorité ne se présente»

Mélenchon 8:49
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avec AFP , modifié à
Le chef de file de la Nupes, Jean-Luc Mélenchon, a estimé dimanche que la "déroute du parti présidentiel" était "totale" et qu'"aucune majorité" ne se présentait, au soir du second tour des législatives. Le chef de file de l'union de la gauche a fustigé "l'échec moral" des membres de la majorité.

Le chef de file de la Nupes, Jean-Luc Mélenchon, a estimé dimanche que la "déroute du parti présidentiel" était "totale" et qu'"aucune majorité" ne se présentait, au soir du second tour des législatives. Le chef de file de l'union de la gauche a fustigé "l'échec moral" des membres de la majorité "qui donnaient des leçons à tout le monde sans arrêt et qui se prétendaient le barrage à l'extrême-droite et qui ont eu pour principal résultat d'en avoir

"Nous avons réussi l'objectif politique que nous nous étions donnés"

"Sur 65 face à face entre la Nupes et le RN, les donneurs de leçon ont été incapables de donner une consigne claire dans 52 cas, ce qui les disqualifie à faire des leçons de morale pour qui que ce soit", a-t-il accusé. "Nous avons réussi l'objectif politique que nous nous étions donnés, en moins d'un mois, faire tomber celui qui avec autant d'arrogance avait tordu le bras de tout le pays, pour être élu sans qu'on sache pour quoi faire", a-t-il affirmé.

Jean-Luc Mélenchon, qui s'est exprimé vers 20H30, a affirmé qu'on ignorait à cette heure-là "si la percée de la Nupes la place en première ou en deuxième position" à l'issue des législatives. Il a regretté un niveau de l'abstention "encore beaucoup trop haut, ce qui signifie qu'une immense partie de la population ne sait de quel côté se tourner".

Mélenchon dénonce les clivages politiques

Jean-Luc Mélenchon a balayé toute stratégie consistant à dépasser les "clivages" politiques, comme l'a suggéré la majorité dimanche. "Il n'y a aucun clivage à dépasser avec nous parce que nous ne sommes pas du même monde, nous n'avons pas les mêmes objectifs, nous n'avons pas les mêmes valeurs, nous ne croyons pas au même futur", a-t-il martelé.