Si la conquête de nouvelles circonscriptions s'annonce compliquée, l'objectif est clairement affiché : la réélection du maximum de députés sortants aux élections législatives. Ils sont 80 au total. Tous ont résisté à la première vague Emmanuel Macron en 2017 et veulent donc à nouveau croire en leurs chances cette année.
Pour cela, Les Républicains brandissent un argument majeur l'ancrage local. Face notamment à des candidats en marche que la droite veut croire beaucoup moins implantés, et pour tenter d'effacer le souvenir du score de Valérie Pécresse à l'élection présidentielle, chacun occupe le terrain dans sa circonscription.
LR investit les "réalités locales"
Au programme : être au plus près des réalités locales, bien loin de la campagne nationale menée de l'autre côté de l'échiquier politique par Jean-Luc Mélenchon. "Surtout qu'il nous laisse tranquille", confie un candidat à propos des instances du parti.
La plupart seront d'ailleurs absents au Conseil national lors des discours des cadres Christian Jacob, Laurent Wauquiez ou Gérard Larcher. Et signe que le parti devrait se faire discret dans les prochaines semaines : il n'y aura pas d'affiches officielles de campagne, seulement un slogan sobre qui met en avant la proximité revendiquée par LR, "Pour vous défendre".