Etudiants, avocats, enseignants... Les candidats aux élections législatives de La République en marche! sont, pour la plupart, des novices en politique. Ils ont donc un mois pour faire campagne. Le mouvement d'Emmanuel Macron a décidé de les encadrer et de les accompagner. Tous se retrouvent samedi au Musée du Quai Branly à Paris pour un séminaire de formation
Kits de campagnes et modèles de tracts au programme.Des petits nouveaux, des "bleus", impatients d'en découdre, mais totalement inexpérimentés. Alors pour éviter que leurs premiers pas en politique soient trop violents, En Marche! travaille les détails. Des kits de campagne, des modèles de tract, du "média training" et même un numéro d'urgence ont été mis en place. Un moyen, par exemple, d'aider un candidat breton qui se demande comment gérer au mieux les 30.000 euros investis pour sa campagne.
La crainte des attaques personnelles. Cendra Motin, chef d'entreprise, elle, se lance pour En marche! dans la sixième circonscription de l'Isère. Elle compte sur ce séminaire pour apprendre à rassurer les élus locaux, inquiets par la suppression de la taxe d'habitation. Mais ce qui la préoccupe, c'est la confrontation face à des vieux routiers de la politique. "C'est vraiment ma grande inconnue, on l'a vu dans la campagne présidentielle, ça peut descendre très bas. Et c'est vrai que c'est ma crainte, les attaques personnelles qu'il pourrait y avoir, les coups bas que je pourrais subir et que je ne voudrais pas faire retentir sur ma famille."
Une photo avec le président pour asseoir leur légitimité. On espère, chez les candidats, qu'Emmanuel Macron fera une apparition au Quai Branly. Ses équipes cherchent un moyen de le faire apparaître sur les affiches de ces candidats novices pour combler leur déficit de notoriété. Séance photo en vue, on a leur tous demandé d'arriver "habillés sur leur 31".