L'Élysée précisera dans les prochains jours le "rôle public" de Brigitte Macron dans un document sur lequel ses services travaillent depuis plusieurs semaines, a appris l'AFP lundi auprès de l'entourage de l'épouse du chef de l'État. "Le candidat Emmanuel Macron avait promis pendant la campagne présidentielle de clarifier ce rôle et d'en finir avec l'hypocrisie concernant le conjoint du chef de l'État", souligne-t-on de même source.
Fixer le nombre de collaborateurs. C'est l'objet de ce document qui pourrait prendre la forme d'un communiqué de presse, a-t-on précisé. Il devrait notamment préciser le nombre de collaborateurs de l'épouse du chef de l'État, ce qui n'a jamais été fait dans le passé. "Brigitte Macron joue un rôle, a des responsabilités. Nous voulons de la transparence et encadrer les moyens dont elle dispose", a tweeté pour sa part Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement. Il n'y a pas de budget spécifique attribué à Brigitte Macron qui ne sera pas rémunérée et aucune modification de la Constitution n'est envisagée, a-t-on par ailleurs fait valoir dans son entourage.
#BrigitteMacron joue un rôle, a des responsabilités. Nous voulons de la transparence et encadrer les moyens dont elle dispose.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 7 août 2017
Aucune modification de la Constitution, aucun moyen nouveau, aucune rémunération pour #BrigitteMacron, stop à l'hypocrisie !
— Christophe Castaner (@CCastaner) 7 août 2017
"Pas de rôle politique". L'épouse du chef de l'État "n'aura pas de rôle politique mais un rôle public" : représentation, réponse à la centaine de courriers qu'elle reçoit quotidiennement, actions personnelles. Brigitte Macron est aujourd'hui entourée d'un directeur et d'un chef de cabinet, Pierre-Olivier Costa et Tristan Bromet, ainsi que d'une assistante. "Elle reçoit plus de 200 lettres par jour" et "maintient ce lien avec les Français dans la plus grande discrétion", a encore tweeté Christophe Castaner.
Une pétition qui s'oppose au "statut de Première dame pour Brigitte Macron" a déjà réuni plus de 240.000 signatures en deux semaines sur Internet. La présidence travaille sur le document en question depuis plusieurs semaines et il n'est donc pas lié à cette pétition, souligne-t-on dans l'entourage de l'épouse du chef de l'État.