Giulia Salvatori, fille d’Annie Girardot, invitée jeudi sur Europe 1, a versé quelques larmes à l'écoute du récit fait par Christophe Hondelatte de la maladie de sa mère.
Un récit et quelques larmes. Jeudi, dans Hondelatte Raconte sur Europe 1, Giulia Salvatori, la fille de la comédienne Annie Girardot, n'a pas pu cacher son émotion. Comme des centaines de milliers d'enfants, elle a vu sa mère perdre pied peu à peu, victime de la maladie d'Alzheimer.
"Il suffisait d'un regard pour se comprendre". "Vivre avec quelqu'un pendant 11 ans sachant que cela ne va pas s'améliorer, la perdre un peu tous les jours, c'est dur", confie-t-elle." Mais j'ai eu de la chance avec ma mère, nous n'avions pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre. Et il suffisait d'un regard. C'est peut être l'avantage que j'ai eu", ajoute-t-elle.
Décrite pour la première fois en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer, cette maladie "neurodégénérative" conduit à une détérioration progressive des capacités cognitives jusqu'à aboutir à une perte d'autonomie du malade. Parmi les symptômes figurent les oublis répétés, les problèmes d'orientation, les troubles des fonctions exécutives (ne plus savoir utiliser son téléphone portable, par exemple). En France, 900.000 personnes en sont atteintes.