"Il y aura des baisses d'impôts quoi qu'il arrive en 2016", a promis François Hollande jeudi. Et le scénario choisi par l'exécutif pour les mettre en place se précise. Manuel Valls a précisé vendredi que ces baisses seraient inscrites dans la loi de finances en cours de préparation, qui doit être votée en fin d'année.
"Ce n'est pas une promesse, c'est un engagement". "La loi de finances 2016 organisera une nouvelle baisse de la fiscalité pour les ménages pour la troisième année consécutive", a affirmé le Premier ministre, en déplacement à la gare de Bercy à Paris. "Ce n'est pas une promesse, c'est un engagement que nous tiendrons !", a-t-il insisté. "Nous sommes en train de rendre les arbitrages pour la préparation du projet de loi de finances", a-t-il ensuite précisé.
Manuel Valls n'a pas voulu donner de détails sur l'ampleur de cette baisse d'impôts. Tout juste a-t-il rappelé que "plus la reprise sera forte, plus la baisse sera forte en 2016". "Depuis 2010, la fiscalité des ménages a augmenté beaucoup trop fortement", a estimé le chef du gouvernement. "Nous avons toujours dit que, grâce aux efforts de maîtrise de la dépense publique, cette baisse se poursuivrait d'ici la fin du quinquennat", a rappelé Manuel Valls.
Les impôts des français baisseront en 2016 pour la troisième année consécutive. Ce n’est pas une promesse mais un engagement. #LoideFinances
— Manuel Valls (@manuelvalls) August 21, 2015
Un mouvement "irréversible". "Nous adressons un message très clair aux Français. Ils doivent savoir que, grâce à leurs efforts, ce mouvement est enclenché de manière complètement irréversible avec la poursuite de la mise en œuvre du volet pour les entreprises du pacte de responsabilité et de solidarité", a martelé le Premier ministre. "Ce message doit contribuer à rétablir la confiance et à soutenir la reprise", a-t-il conclu.
Après l'annonce de baisses d'impôts par le chef de l'Etat, une source gouvernementale avait déclaré qu'elles devraient concerner en priorité les classes moyennes et l'impôt sur le revenu, plutôt que la contribution sociale généralisée (CSG), par exemple.