Les CRS sont partis. Ce sont désormais les gendarmes qui vont assurer la surveillance de la résidence des Macron au Touquet dans le Pas-de-Calais. La raison ? Les CRS se plaignaient publiquement de leurs conditions de travail depuis plusieurs semaines.
Des contrariétés rendues publiques. Les CRS avaient en effet été privés de leur fusil d'assaut pour ne pas troubler les riverains, ils passaient des heures debout sans toilette, n'avaient pas de guérite pour s'abriter. Et ce qui agaçait le plus l'Elysée, c'est que ces contrariétés étaient largement relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Officiellement, des raisons de sécurité. C'est pour cette raison, selon les syndicats, que les CRS, jugés trop bavards, ont été remplacés par des gendarmes. Ces derniers, des militaires, n'ont pas de syndicats. Mais ce turn-over n'a rien à voir avec cette différence de statut, selon Christophe Canon, de l'UNSA-CRS Pas-de-Calais. "La préfecture a compris légitimement notre demande, le sous-préfet et directeur de cabinet, qui nous a reçu, nous a donné son assurance totale que ces éléments n'avaient pas eu d'incidence sur cette décision. La préfecture a reconnu qu'elles étaient totalement justifiées". Et selon ce syndicaliste, les motifs invoqués par la préfecture pour justifier ce remplacement sont des raisons de sécurité, strictement confidentielles.