Pendant deux, jours, ils seront près de 1.500 à) phosphorer sur l’avenir de leur mouvement. La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon tient samedi et dimanche sa convention à Clermont-Ferrand, avec un objectif : structurer le parti alors que le mouvement d'opposition social n'a pour l'instant pas fonctionné, et que les polémiques se sont succédées. Pour nourrir leur réflexion, deux anti-mùoidèlees : les partis traditionnels et La République en marche.
"Notre objectif, c'est d'accéder au pouvoir". "J’attends qu’on puisse être le plus inclusif possible pour toutes les forces militantes qu’on a agrégées pendant la présidentielle et qui continuent de venir vers nous", explique à Europe 1 Ugo Bernalicis, député du Nord. "Notre objectif, c’est d’accéder au pouvoir et de permettre la révolution citoyenne qu’on attend derrière. C’est-à-dire que le mouvement ne doit pas s’éteindre avec l’élection, comme c’est en train de se passer avec la République en marche, où c’est : ‘le mouvement c’est terminé, il m’a bien servi à être élu, maintenant distribuez des tracts, circulez y a rien à voir’", tacle l’élu.
Muscler leur banc de touche. Accéder au pouvoir donc, mais d'abord structurer un mouvement encore chancelant après la défaite. Pour cela, les Insoumis veulent mettre davantage en avant des méthodes d'organisation collégiales. Ils ont aussi en tête qu'ils doivent muscler leur banc de touche. Jean-Luc Melenchon ne peut pas tout faire.
La réflexion du patron des Insoumis va plus loin : pour lui, l'avenir passe par l'union que la Gauche radicale n'a pas réussi à créer pendant la campagne. Hier dans le Parisien, il disait ainsi : "avec Benoit Hamon, ça avance".