214 personnes ont été interpellées, et 78 policiers ont été blessés lors des manifestations de jeudi contre la loi Travail, où les opposants au projet et les forces de l'ordre ont été débordés par de nombreux casseurs. Vendredi, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a condamné des "violences inacceptables", ajoutant q'u il n'y aurait "jamais de la part de l'État la moindre complaisance". "Dans les mots, Bernard Cazeneuve, le garde des Sceaux, et le Premier ministre, c’est toujours parfait […] mais des mots ça ne sert pas à grand-chose", a relevé le député Les Républicains des Haut-de-Seine, Thierry Solère.
Plus de fermeté. Au micro d’Europe 1, le responsable de droite appelle le gouvernement a plus de fermeté face à la mobilisation contre la loi Travail. " Il y a ce mouvement, 'Nuit debout', que le gouvernement laisse, presque par sympathie, squatter la place de la République", déplore-t-il. "La situation est en train de déborder. J’attends que la justice condamne fermement tous ceux qui font cela", déclare-t-il à propos des casseurs.
"Le droit de manifester ça existe, le droit à la sécurité ça existe aussi", souligne celui qui est également en charge de l’organisation des primaires de la droite. "Quelqu’un qui casse tout, qui envoie des pavés sur les policiers, sa place est en prison."
Retour de la croissance. À propos de la loi Travail, Thierry Solère a déploré que la montage ait accouché d’ "une demi-souris". "Après le débat parlementaire, à mon avis, ce sera un quart de souris", raille-t-il. Alors que la croissance revient dans la zone euro, le conseiller régional regrette "que la France [soit] toujours dans le peloton de queue."