Le chef de l'Etat maintient le cap. "La réforme du travail doit être faite dans le dialogue et le respect" a indiqué mardi François Hollande. "Rien ne serait pire que l'immobilisme, ou de tout mettre en cause". Le président réagissait au report de la présentation de la réforme du travail, annoncé la veille par Manuel Valls. "Les interrogations sur le projet de réforme sont légitimes", a-t-il ajouté. C'est pourquoi le Premier ministre a prévu une concertation. Il vaut mieux prendre du temps pour mieux en gagner, et pour faire en sorte que la France, à la fin, puisse réussir ensemble", a déclaré François Hollande à la presse à l'issue de la visite de l'entreprise Showroom Privé, à La Plaine-Saint-Denis.
"Les uns et les autres devront prendre leurs responsabilités". "Les organisations syndicales, les organisations patronales seront reçues, il y aura des informations qui seront données, des améliorations qui seront apportées et puis il y aura une conclusion qui forcément devra amener les uns et les autres à prendre leurs responsabilités", a poursuivi le président de la République.
"Je veux que notre pays puisse avancer". "J'ai fait tout au long de ces années la priorité à l'emploi, un emploi stable et durable. Je ne changerai pas. Pour moi c'est l'essentiel. Et je veux que notre pays puisse avancer. Il n'y a pas d'autre voie que le mouvement, a-t-il développé. "C'est cette volonté-là qui continuera de m'animer avec toujours le même esprit : dialogue, concertation et respect. Et c'est sur cette base-là que les discussions maintenant vont s'engager", a conclu le chef de l'Etat.