"Sarko Junior", comme il se présente sur Twitter, vient d'avoir 18 ans. A cette occasion, Louis Sarkozy, le fils cadet de Nicolas Sarkozy et son ex-épouse Cécilia Attias, a donné sa toute première interview à la presse française. C'est le site web de Paris Match qui a recueilli ses confidences. Pendant 20 minutes, il se confie avec un très léger accent américain sur sa vie à New York, son père ou encore la politique française.
"Si mon père se représente, ce serait un sacrifice". Désormais majeur, Louis Sarkozy votera à la prochaine élection présidentielle, mais ne veut pas dévoiler pour qui. "Je pourrais dire mon père, mais ça m'éloignerait un peu de moi et ma vie changerait beaucoup s’il est réélu, donc je n'ai pas vraiment d'opinion là-dessus", explique le jeune étudiant. "Je serais surtout content pour la France, quand je vois comment elle est maintenant", poursuit Louis Sarkozy.
Visiblement, les éléments de langage circulent pendant les déjeuners de famille… "Je ne sais pas du tout s'il va se représenter, mais si mon père se représente, ce serait un sacrifice pour lui et pour sa famille. Il le fait vraiment pour son pays", assure encore le fils de l'ancien chef de l'Etat.
"J'adore les armes". On découvre aussi un Louis Sarkozy très américain... jusqu'au bout de la gâchette. "J'adore les armes", affirme-t-il sans hésiter. Une "passion" qu'il a pu "alimenter à l'armée" puisqu'il a fait un lycée militaire outre-Atlantique. Louis Sarkozy se range clairement parmi les pro-guns : "aux Etats-Unis, tout le monde peut aller dans un supermarché acheter une arme. Beaucoup de gens pensent que c'est mauvais, mais moi je trouve que c'est une liberté et que c'est la responsabilité de chaque citoyen de se protéger lui-même et sa famille".
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on se refuse à commenter cette interview. Il n'empêche, l'ancien président surveille de très près la communication de son fils, très exposé. Pas tellement pour des raisons politiques, mais parce qu'il vit une histoire d'amour avec une ancienne starlette de la téléréalité. Ce n'est d'ailleurs pas le service politique de Paris Match qui l'a interviewé, mais une journaliste du service people.
>> L'interview de Louis Sarkozy en intégralité :