Les Républicains (LR) ont entériné samedi, à l'occasion de leur Conseil national, leur nouveau bureau politique dont la composition est décriée par certains des membres évincés, ainsi que celle de la Commission nationale d'investiture dont est écarté Jean-François Copé.
Copé mis de côté. Écarté de la CNI, le maire de Meaux demeure membre du bureau politique en tant qu'ancien président de l'UMP (devenue Les Républicains). La présidence de la Commission nationale d'investiture a été confiée à Eric Ciotti, grand rival du maire de Nice Christian Estrosi, très critique envers Laurent Wauquiez et qui n'est plus membre du bureau politique du parti.
Trois collèges. Réuni à la Mutualité à Paris, le premier Conseil national de LR a entériné, pour deux ans et demi, les contours du bureau politique, qui comprend trois collèges : un de cinquante parlementaires, un de 20 non-parlementaires et 10 représentants des fédérations.
Pécresse, de Calan et Portelli membres. La présidente de l'Île-de-France Valérie Pécresse, qui doit présenter dans l'après-midi la "candidature" de son mouvement "Libres!" comme "mouvement associé des Républicains", demeure dans le bureau politique, dans le collège des non-parlementaires. Lequel comprend également Maël de Calan, candidat battu pour la présidence du parti qui, comme l'autre ex-candidate Florence Portelli, conteste la place jugée trop faible de leurs proches dans les nouvelles instances.
Des sorties qui passent mal. Sortent notamment du bureau politique le juppéiste Benoist Apparu, la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot, l'ex-Garde des Sceaux Rachida Dati. Le sénateur de Seine-Saint-Denis Philippe Dallier a fait savoir sur Twitter qu'il quittait "ce jour la présidence de la Fédération LR 93". "Je découvre au Conseil national que je sors du bureau politique, comme [le maire d'Aulnay] Bruno Beschizza. Trop, c'est trop", dénonce-t-il La présidence de la Commission des recours a été confiée au maire de Marseille Jean-Claude Gaudin.
Je quitte ce jour la Présidence de la Fédération LR du 93. J’en suis désolé pour les militants et élus qui m’ont toujours soutenu mais il y a des moments où trop, c’est trop.
— Philippe Dallier (@philippedallier) 27 janvier 2018