La République en Marche a lancé samedi sa "Grande marche" européenne. Initialement prévue pour le 24 mars, l'opération avait été décalée au 7 avril en raison de l'attaque terroriste dans l'Aude.
La République en Marche a lancé samedi sa "Grande marche pour l'Europe". Il s'agit d'une opération de porte-à-porte, comme celle qui avait été menée avant la présidentielle. Objectif : consulter les Français pendant six mois en vue des élections européennes de 2019. Europe 1 a suivi une séance de formation dans un comité LREM à Paris, et tout n'est pas encore totalement au point…
Dans un immeuble cossu, des cadres sup' devenus marcheurs, et qui ne connaissent rien au porte-à-porte. Les premiers pas sont très hésitants, mais pour l'instant, ce ne sont juste que des exercices. Pour former les marcheurs, le mouvement a envoyé l'un des stratèges de l'équipe Obama en 2008, Lex Paulson. Il commence par le b.a.-ba.
"On n'est pas là pour mettre le pied devant la porte." "On n'est pas là pour insister ni pour mettre le pied devant la porte, on respecte, on prend congé", explique-t-il. "Si quelqu'un est vraiment ouvert à l'échange, on va tout de suite présenter la démarche et commencer avec son prénom. On dit 'J'habite dans le quartier, etc".
Le porte-à-porte avait fait le succès d'En Marche durant la campagne présidentielle. Emmanuel Macron reprend ici les mêmes recettes, pour une élection qui sera décisive.
Entre 30.000 à 40.000 marcheurs mobilisés samedi
Selon Christophe Castaner, entre 30.000 à 40.000 "marcheurs" sont mobilisés ce samedi pour parler d'Europe. Le délégué général de la La République En Marche (LREM) est allé samedi à la rencontre des habitants à Fondettes, près de Tours. Accompagné de trois des quatre députés LREM d'Indre-et-Loire, le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement est allé sonner à la porte d'un homme de 42 ans, puis chez une toute jeune retraitée. L'objet de cette initiative, qui doit se prolonger jusqu'à la mi-mai, est d'écouter les préoccupations des citoyens et de recueillir leurs attentes envers l'Europe, afin, a dit Christophe Castaner, de "construire un projet européen fidèle à la réalité du terrain".