Nouveau rebondissement dans l'affaire des assistants parlementaires de Marine Le Pen. L'Union européenne réclame 339.000 euros à la députée européenne, selon une enquête menée par Marianne et Mediapart et révélée lundi. Marine Le Pen est visée par une enquête de l'Office européen de lutte antifraude (Olaf), concernant le poste de ces deux assistants parlementaires.
De faux assistants parlementaires ? L'organisme de contrôle de l'UE soupçonne la présidente du Front national d'avoir fait payer les salaires de Catherine Griset et Thierry Légier aux frais du Parlement européen alors qu'ils travaillent en réalité comme permanents pour le FN. Un préjudice estimé à 339.000 euros par l'Union européenne, qui correspond aux salaries versés entre 2010 et 2016 aux deux assistants parlementaires.
Quelques jours de répit. L'Olaf aurait demandé au Parlement européen de lancer en août une procédure de recouvrement à l'encontre de Marine Le Pen. Cette dernière dispose encore de quelques jours pour transmettre les justifications réclamées par l'Olaf. A défaut, elle devra payer la facture.