"L'objectif que je fixe est clair : obtenir aux législatives une majorité absolue qui soit une majorité présidentielle", a déclaré Emmanuel Macron dans une interview au Figaro. "Il n'y aura pas de coalition avec les deux grands partis existants, ni avec LR ni avec le PS. Mais dans les temps qui arrivent, il y aura une refondation de la vie politique qui verra des socialistes et des Républicains me rejoindre individuellement", a estimé le candidat d'En Marche!
Baroin et son "intérêt personnel". Favori du deuxième tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron cherche désormais à rassembler à droite comme à gauche, tout en fustigeant l'attitude de certains responsables, comme François Baroin. "Nous avons M. Baroin, qui est l'un des responsables d'un parti qui fait 20% et il dit de manière absolument invraisemblable: "moi je veux bien être Premier ministre de Macron". Vous me direz, il a voulu être celui de Nicolas Sarkozy, il a voulu être ensuite celui de François Fillon, il voudrait devenir le mien. Il manifeste donc une vraie constance: la recherche de son intérêt personnel" a raillé Emmanuel Macron.
Le PS en quête de députés. Le candidat "d'En Marche!" a également adressé une pique au premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, soupçonné de calcul politique. "Jeudi, Jean-Christophe Cambadélis disait que, s'il est réélu député, il ne voterait pas l'habilitation à réformer le Code du travail. Très bien! Mais moi je suis clinique: J-C Cambadélis est le chef d'un parti qui fait 6 %... Donc sa principale préoccupation est surtout de savoir combien de députés il aura avec l'étiquette socialiste", a-t-il estimé. "Cette cécité prouve qu'ils ne sont pas en situation d'avoir une majorité", a encore ajouté Emmanuel Macron.