Macron : "la lutte contre le terrorisme islamiste", priorité de la diplomatie française

Emmanuel Macron a également annoncé la tenue d'une conférence internationale à Paris début 2018 contre le financement du terrorisme.
Emmanuel Macron a également annoncé la tenue d'une conférence internationale à Paris début 2018 contre le financement du terrorisme. © YOAN VALAT / POOL / AFP
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avec AFP
Dans son premier discours de politique internationale devant les ambassadeurs, Emmanuel Macron a affirmé que la lutte contre le terrorisme islamiste était la priorité de sa diplomatie.

Emmanuel Macron a affirmé mardi que "la lutte contre le terrorisme islamiste" devait être "la première" des priorités de la diplomatie française, dans son premier discours de politique internationale devant la Conférence des ambassadeurs à Paris. "Assurer la sécurité de nos concitoyens fait de la lutte contre le terrorisme islamiste la première de nos priorités (...) L'angélisme n'est pas de mise, pas davantage qu'une peur de l'islam qui confond islamiste et islamique", a souligné le chef de l'État.

Une conférence internationale début 2018 à Paris. "La sécurité des Français est la raison d'être de notre diplomatie. Cette exigence est viscérale. Nous devons y répondre sans faiblir", a-t-il ajouté, alors que la France est confrontée depuis 2015 à une vague d'attentats islamistes sans précédent qui a fait 239 morts. "L'éradication du terrorisme passe aussi par l'assèchement de son financement", a insisté Emmanuel Macron, annonçant l'organisation d'une conférence de mobilisation contre le financement du terrorisme début 2018 à Paris. Il a aussi assuré vouloir "obtenir la transparence sur toutes les forces de financement du terrorisme".

"Parler à tous". Pour cela, le président français a insisté sur la nécessité de ne pas "choisir son camp" entre l'Arabie saoudite et l'Iran, les deux grands rivaux régionaux au Proche-Orient, assurant que "la force de notre diplomatie est de parler à tous". Emmanuel Macron a enfin estimé que la lutte contre le terrorisme devait se "faire davantage sur le volet du développement", notamment dans le Sahel