Dimanche, Emmanuel Macron s'en est pris aux critiques le visant du président des Républicains Laurent Wauquiez, dans l'entretien diffusé sur France 2.
Emmanuel Macron s'en est pris aux critiques le visant du président des Républicains Laurent Wauquiez , estimant que "ça ne fera pas manger les Françaises et les Français, ça ne fera pas progresser le pays", dans un entretien diffusé dimanche sur France 2.
Alors que le journaliste Laurent Delahousse lui rappelait que le patron de LR l'a accusé d'avoir "la haine de la province", le chef de l'État a répondu: "c'est un commentaire que je lui laisse". "Ça n'apporte rien au pays, ça dit la haine qu'il a pour votre serviteur. Je la lui laisse, qu'il vive avec, ça fera son quotidien. Ça ne fera pas manger les Françaises et les Français, ça ne fera pas progresser le pays", a-t-il ajouté. "Je ne vais pas commenter cela, ça ne dit rien, ce n'est pas un projet", a insisté le chef de l'État. "Les gens qui s'opposent pour ou insulter ou décréter n'ont aucun intérêt. C'est le commentaire politique, mais ça n'intéresse pas le président de la République", a assuré le chef de l'État dans l'émission Entretien spécial, enregistrée mardi.
Il écoute "toujours l'opposition". D'une façons générale, il a désigné comme ses principaux opposants "tous ceux qui pensent que notre pays est condamné à se replier sur lui même", tout en soulignant par ailleurs qu'"il faut des oppositions dans la vie démocratique". Il a assuré qu'il écoutait "toujours l'opposition parce qu'il peut y avoir des choses intéressantes à appliquer". "J'ai entendu les voix qui m'ont dit 'sur les personnes les plus modestes ou les banlieues, on trouve que vous ne faites pas assez de choses'. Donc on a lancé des initiatives, je vais prendre des mesures concrètes et faire davantage", a-t-il assuré.
Politiques et journalistes sidérés par le ton de l'interview d'Emmanuel Macron :