Le président français Emmanuel Macron a assuré dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel qu'il n'était "pas arrogant" mais "déterminé" à mener ses réformes, s'en prenant aux envieux qui paralysent le pays, selon lui.
"Je ne suis pas arrogant, je suis déterminé", a souligné le chef de l'Etat, selon de brefs extraits de l'entretien diffusés vendredi par le magazine. L'intégralité de l'interview sera publiée samedi.
Der neue SPIEGEL ist da! Emmanuel Macron spricht über sein Projekt für Europa. Ab jetzt hier zum Download: https://t.co/IHtP9VNc7Opic.twitter.com/DuaAyM9ic2
— DER SPIEGEL (@DerSPIEGEL) 13 octobre 2017
C'est "l'envie qui paralyse le pays." Emmanuel Macron affirme en outre qu'il ne cèdera pas face à ceux qui développent selon lui des réflexes de jalousie typiquement français car c'est "justement l'envie qui paralyse le pays", selon des bribes de propos tirés du communiqué de Der Spiegel et traduits de l'allemand. Der Spiegel ne précise pas qui visait le président français par le terme d'"envie", ni quelle était la question posée.
Il avait déjà critiqué "les cyniques" et "les fainéants" et fustigé dans un discours sur l'agriculture "les sceptiques, les fatalistes", ceux "qui haussent les épaules et prennent des mines d'avoir tout vu en disant 'il ne va pas y arriver'". Le président français fait face à une mobilisation persistante contre sa réforme du droit du travail, et à des critiques acerbes sur celle de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), accusée de favoriser les riches.
Il a également été accusé d'arrogance après une saillie critiquant ceux qui "foutent le bordel" au lieu de chercher du travail.