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Jacques Serais, édité par Laura Laplaud
L'heure d'interview d'Emmanuel Macron sur France 2 mercredi soir a été consacrée aux sujets internationaux comme la guerre en Ukraine mais aussi à la crise sociale que connaît la France en ce moment. Face aux difficultés d'approvisionnement en carburant que rencontrent les Français, Emmanuel Macron a fait savoir que l'exécutif n'interviendrait pas.

Pénurie de carburant, guerre en Ukraine, menace nucléaire... Le président Emmanuel Macron s'est exprimé mercredi soir sur France 2 pour une heure d'interview. Le chef de l’État est longuement revenu sur la guerre en Ukraine, mais il a également été interrogé sur les difficultés d’approvisionnement en carburant que rencontrent les Français. Le président se défend et met en avant la volonté de respecter le dialogue social.

Respecter le dialogue social

Si Emmanuel Macron espère un retour à la normale la semaine prochaine, "il sera dans le courant de la semaine qui qui vient", a-t-il affirmé, il ne veut pas porter le chapeau des difficultés du moment. "On ne peut pas se substituer à tout le monde, ce n’est pas vrai !"

Le chef de l'État renvoie la balle aux dirigeants de ces entreprises et aux syndicats des salariés. "Que la CGT permette au pays de fonctionner. Je veux bien que nous soyons dans un pays où on pense que tout dépend du président et du gouvernement. Chacun doit être à sa place et prendre toutes ses responsabilités", a-t-il déclaré.

 

Emmanuel Macron tente de se défendre

Quant aux critiques sur le manque d’anticipation, sur le retard à l’allumage des réquisitions, Emmanuel Macron tente de se défendre en mettant en avant sa volonté de respecter le dialogue social. "C’est juste que l’on aurait pu faire les réquisitions avant ?", l'interroge Caroline Roux. "Mais pardon, non, non et non parce que c’est trop facile ! Parce que vous m’auriez dit à ce moment-là 'mais pourquoi vous empêcher le dialogue social de se faire ?' C’est au dialogue social, nous y croyons et nous le voulons !" 

Une espérance présidentielle qui semble pourtant dénuée d’illusions. "Si le dialogue social n’aboutit pas dans les prochaines heures, nous réquisitionnerons !" En attendant que cette nouvelle menace soit mise à exécution, les automobilistes peuvent attendre.