Le ministre de l'Economie a aussi annoncé lundi qu'il rassemblerait ses partisans le 12 juillet prochain.
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron "souhaite", dans un entretien à La Voix du Nord paru lundi que le "projet progressiste" qu'il prétend défendre soit présent dans le débat l'élection présidentielle "en 2017".
Une inscription pour 2017 "pas personnelle". Comme on lui demande s'il est "en marche vers une candidature" à ce scrutin, Emmanuel Macron répond : "en marche vers un projet progressiste pour le pays et ce projet est bien évidemment pour maintenant ". "En marche !" est le nom du mouvement politique qu'il a fondé au printemps. "Donc, vous n'excluez rien pour 2017 ?", lui demande-t-on. "Je souhaite que ce projet progressiste porte son offre en 2017. Nous nous inscrivons volontairement dans ce calendrier mais de manière positive et pas personnelle", précise l'ancien conseiller de François Hollande à l'Elysée.
S'occuper des "orphelins du débat politique". Quant à la question de sa participation à la primaire du PS, Emmanuel Macron répond que "ce sont des questions qui aujourd'hui ne (l')intéressent pas". "Ce qui participe du découragement vis-à-vis de la politique, c'est qu'on ne parle plus que de personnes, de calendrier et de tactique, et qu'on ne parle plus du projet pour le pays, ni des Français. Je vais concentrer mon énergie sur ces orphelins du débat politique", ajoute le ministre.
Un rassemblement le 12 juillet. Le ministre confirme d'autre part qu'il organisera le 12 juillet "un rassemblement ouvert, d'hommes et de femmes qui expliqueront pourquoi ils ont décidé de s'engager" et qu'il veut "pouvoir expliquer le sens de (sa) démarche, son ambition, rappeler les grandes valeurs qui fondent le mouvement". "Ce n'est pas un regroupement de personnalités politiques existantes, c'est un rassemblement de citoyens engagés (...) ", précise-t-il. Le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb, soutien d'Emmanuel Macron, a estimé mercredi dernier que le ministre de l'Economie ne sera pas candidat à l'intérieur de la primaire de la gauche de gouvernement, mais a plutôt prédit qu'"il va tracer sa route".