La présidente du Front national Marine Le Pen a qualifié l'interdiction de la manifestation contre la loi Travail, programmée jeudi après-midi par les sept syndicats contestataires de "démission face aux casseurs" et d'"atteinte grave à la démocratie", dans un tweet publié quelques minutes après l'annonce de la préfecture de police de Paris. Le 20 mai, elle réclamait pourtant l'interdiction des manifestations en période d'état d'urgence.
L'interdiction des manifestations contre la #LoiTravail est une démission face aux casseurs et une atteinte grave à la démocratie. MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 22 juin 2016
Le maire FN d'Hénin-Beaumont, Steeve Briois, a lui aussi dénoncé cette interdiction sur Twitter. Le député européen a accusé le gouvernement de piétiner "les libertés publiques en interdisant la manifestation de jeudi".
Incapable de maintenir l'ordre et d'arrêter les casseurs, le gvt piétine les libertés publiques en interdisant la manifestation de jeudi !
— Steeve Briois (@SteeveBriois) 22 juin 2016
Florian Philippot lui non plus n'a pas tardé à réagir au communiqué de la préfecture de police de Paris. Le vice-président du Front national a estimé que, par cette décision, "le gouvernement prend le risque de grandes violences et heurte la démocratie".
En interdisant la manifestation contre l'infâme #LoiTravail le gouvernement prend le risque de grandes violences et heurte la démocratie.
— Florian Philippot (@f_philippot) 22 juin 2016
Le Front national est opposé à ce texte "imposé par Bruxelles" et en demande le retrait.