Le sénateur Les Républicains (LR) Bruno Retailleau, invité dimanche à commenter les violences de la manifestation de la veille à Paris, a préconisé d'y répondre par la création dans la police de "brigades anti black blocs". "C'est tout à fait nouveau (...), on a affaire à une organisation paramilitaire de gens très bien entraînés", a fait valoir sur BFMTV l'ancien soutien de François Fillon à la présidentielle de 2017. "On peut les attraper, mais il y a un problème de judiciarisation", a-t-il poursuivi : " Je propose que l'on crée des brigades anti black blocs. Il faut réussir sur une longue distance à observer des caméras de vidéoprotection, il faut observer les réseaux sociaux..."
"Ce qui restera du bilan d'Emmanuel Macron, c'est la discorde et le désordre"
"Leur unique fonction serait l'infiltration, cette étude des images, pour pouvoir avoir des incriminations", a encore expliqué le chef de file des sénateurs LR. "Ce qui restera du bilan d'Emmanuel Macron, c’est la discorde et le désordre, rien de plus", a encore asséné Bruno Retailleau, pressenti parmi les possibles candidats de la droite à la présidentielle de 2022.
Il s'est par ailleurs de nouveau prononcé en faveur d'une "primaire ouverte" aux militants, mais aussi aux sympathisants de la droite en vue de l'échéance.