Hollande "manipulateur" pour Fillon et accusé de "salir la fonction présidentielle" pour Sarkozy

Le débat entre les candidats à la primaire de la droite a eu lieu jeudi soir sur TF1. © Martin BUREAU / POOL / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à

François Hollande a été la cible de violentes critiques jeudi soir à l'occasion du débat télévisé des candidats à la primaire de la droite.

François Hollande a été la cible de violentes attaques jeudi soir sur TF1 à l'occasion du débat télévisé entre les candidats à la primaire de la droite. Nicolas Sarkozy a accusé la président François Hollande de "salir la fonction présidentielle" tandis que François Fillon l'a qualifié de "manipulateur" après la publication d'un livre-confession sur François Hollande, Un président ne devrait pas dire ça….

"Jusqu'où ira-t-il ?". "Je me demande jusqu'où François Hollande va salir et détruire la fonction présidentielle. Quel mépris", a lancé Nicolas Sarkozy, en réagissant au livre des journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet publié jeudi. "Les pauvres 'des sans-dents', les sportifs 'des décérébrés', les magistrats 'des lâches', jusqu'où ira-t-il ?", s'est-il encore interrogé. "Mais le plus préoccupant, c'est un président de la République qui met entre les mains de journalistes sous influence des documents confidentiels. Le scandale est là", a poursuivi l'ancien président de la République. 

"C'est un manipulateur". De son côté, François Fillon a qualifié François Hollande de "manipulateur", alors que dans le même livre, l'actuel locataire de l'Élysée affirme que l'ancien Premier ministre a demandé d'accélérer les procédures en cours contre Nicolas Sarkozy. "Jamais", a rétorqué François Fillon. "Je découvre que le président de la République française non seulement est inefficace et incompétent, mais que c'est en plus un manipulateur", a déclaré l'ancien Premier ministre. "Et moi, j'ai honte pour mon pays que le président de la République française se prête à des accusations aussi médiocres", a tempêté François Fillon lors du débat, sous le regard souriant de Nicolas Sarkozy.