Manuel Valls dans "On n'est pas couché" : comment ça s'est décidé

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avec Aurélie Marcireau , modifié à
COULISSES - La venue de Manuel Valls dans l’émission "On n’est pas couché" sur France 2 est une première pour un Premier ministre en exercice. 

Après "Le Petit Journal" et Ruth Elkrief sur BFMTV, Manuel Valls s'expose de nouveau dans une émission qui sort du cadre traditionnel pour un Premier ministre : il est attendu samedi 16 janvier sur le plateau d'"On n’est pas couché" (ONPC) sur France 2. Un joli coup pour l’animateur Laurent Ruquier et ses deux acolytes, Léa Salamé et Yann Moix puisque l’émission n’avait encore jamais reçu un chef du gouvernement en exercice. Europe 1 vous en révèle les coulisses. 

Impossible de connaître les thèmes abordés. Comme pour chaque responsable politique, Manuel Valls, qui a déjà participé huit fois à l'émission entre 2007 et 2013, répondra pendant environ une heure aux questions des chroniqueurs. Contactée par Europe 1, la boîte de production "Tous sur l’écran" qui produit "On est pas couché" en dit plus sur les coulisses de l’émission enregistrée jeudi soir. "Nous lançons en permanence des invitations aux responsables politiques. Lorsque nous avons appris la sortie du livre de Manuel Valls (un recueil de ses discours post-attentats, ndlr.), nous avons multiplié nos demandes". Impossible de connaître les thèmes abordés car "tout est fait à la dernière minute. Les fiches sur l’invité sont soumis deux jours avant maximum aux chroniqueurs et à Laurent Ruquier".

Manuel Valls face à Jean d'Ormesson. En revanche, on connaît en détail les autres invités du plateau : l’écrivain Patrick Rambaud, l’humoriste Jérémy Ferrari, les acteurs Gérard Darmon et Philippe Lellouche, la réalisatrice Eva Husson et surtout l’écrivain Jean d’Ormesson. Surtout, car c’est sa présence qui aurait en partie décidé Manuel Valls à venir, selon la boîte de production. Le Premier ministre n’aurait pas eu non plus d’exigences particulières : "l’équipe de Manuel Valls nous a dit : 'peu importe les questions, ce qui nous intéresse c’est le ton de l’émission ainsi que sa longueur", révèle "Tous sur l’écran".

"S’adresser à un public qui ne regarde pas les émissions classiques". Contacté par Europe 1, l’entourage de Manuel Valls ne dit pas autre chose. "Le Premier ministre essaye d’avoir des espaces de pédagogie qui prennent toutes les formes possibles", nous dit-on. "On est un an après les attentats de janvier et deux mois après ceux de novembre, l’idée c’est de s’adresser aux Français qui ne regardent pas forcément les émissions classiques". "C’est un espace supplémentaire d’expression pour le Premier ministre", explique-t-on encore, avant d'ajouter : "on se plie complètement aux conditions de l'émission".