Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a affirmé samedi en meeting à Perpignan qu'avec Emmanuel Macron à l'Elysée, "ça sera l'islamisme en marche, le communautarisme en marche".
"Dérive multiculturelle". Ciblant celui que les sondages présentent comme son principal adversaire, devant environ 1.500 partisans, Marine Le Pen a affirmé qu'"il est très important que les Français comprennent que si par malheur il était élu président de la République, il accélérerait encore davantage la dérive multiculturelle dans laquelle s'enfonce la société française, et aggraverait un multiculturalisme déjà malheureusement en pleine progression".
"Il subit la pression", un "chantage". Comme la veille, et comme certains responsables LR, Marine Le Pen venait à nouveau de reprocher à l'ancien ministre de l'Économie de n'avoir pas écarté Mohamed Saou, référent de son mouvement En Marche ! dans le Val d'Oise, au centre d'une enquête de la commission d'éthique du parti de Macron, pour des publications anciennes sur les réseaux sociaux. Mohamed Saou a été mis en retrait de ses fonctions.
"Pourquoi Macron ne veut pas exclure cet individu de son mouvement ? Parce qu'il subit la pression", un "chantage", de la part de Marwan Muhammad, responsable du Collectif contre l'islamophobie en France, "un collectif bien connu pour ses liens avec l'islamisme", a accusé encore Marine Le Pen. "On a l'impression qu'il est en train d'écrire un nouveau chapitre au livre de Houellebecq, Soumission", a raillé Marine Le Pen, qui a ainsi multiplié les reproches à l'encontre de son principal adversaire à une semaine du premier tour.