Marine Le Pen a défendu samedi au salon Made in France le "patriotisme économique", en dénonçant des directives européennes "stupides" qui freinent selon elle l'accès des entreprises française aux marchés publics.
Marine Le Pen souhaite que les entreprises françaises puissent bénéficier des marchés publics
"On est là au coeur du savoir-faire des entreprises et des industries françaises. On entend le besoin qui s'exprime d'abord de venir les soulager du prix de l'électricité et du gaz, qui a une conséquence majeure évidemment sur le fonctionnement d'un grand nombre d'industries (...) mais aussi cette revendication que nous portons depuis longtemps qui est celle du patriotisme économique", a déclaré lors d'un court point presse la cheffe de file des députés Rassemblement national, en marge d'une visite du salon Made in France, porte de Versailles à Paris.
La députée d'extrême droite, qui était accompagnée notamment par ses collègues Nicolas Meizonnet, Yaël Ménache et Angélique Ranc, a souhaité que les entreprises françaises puissent "bénéficier" des marchés publics, "auxquels elles ne peuvent parfois pas accéder pour des raisons de soumission à des directives européennes absolument stupides".
Marine Le Pen réagit à la polémique autour de Cyril Hanouna
Elle a salué des "savoir-faire incroyables, quel que soit le domaine", après avoir déambulé dans plusieurs stands, dénonçant un "problème de formation" face aux difficultés de recrutement, ironisant sur la politique du "col roulé" du gouvernement en matière énergétique, et terminant par quelques emplettes, un couteau pour éplucher les légumes, quelques confiseries et du saucisson de boeuf.
Interrogée sur la polémique autour de l'animateur de télévision Cyril Hanouna qui a traité jeudi de "bouffon" et de "merde" le député LFI Louis Boyard, elle a admis que son émission "clashe relativement souvent". Elle a aussi affirmé avoir "un avis" sur l'élu LFI qu'elle ne "pourrait pas exprimer tellement il est méchant".
L'indignation de M. Boyard est "à géométrie variable", a-t-elle estimé, car "l'indignation qu'il exprime aujourd'hui, il ne l’exprimait pas hier lorsque il était salarié par M. Bolloré".