Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, devrait se rendre au Liban entre le 10 et le 11 février dans l'espoir de rencontrer notamment le président Aoun et le Premier ministre Hariri, ont annoncé plusieurs sources à l'AFP et RFI. Des sources du Front national ont indiqué que la présidente du Front national, en quête de stature internationale, se rendrait sur place entre le vendredi 10 et le samedi 11 février, après L'Emission politique sur France 2, jeudi 9 au soir, et avant le "Grand rendez-vous" (Europe 1 - iTELE - Les Echos) dimanche 12 février au matin.
Interrogés à ce sujet, Marine Le Pen et le sénateur-maire de Fréjus (Var) David Rachline, son directeur de campagne, n'ont pas répondu. Un responsable politique libanais sous couvert de l'anonymat a confirmé à l'AFP que "Marine Le Pen a sollicité des rendez-vous avec des dirigeants libanais pour la mi-février", sans plus de détails. Plusieurs objectifs politiques pour Marine Le Pen dans cette visite, au premier rang desquels rencontrer le président Michel Aoun, élu le 31 octobre. Elle avait salué dans un communiqué son élection.
Le Pen espère aussi voir Saad Hariri, à la tête depuis mi-décembre d'un gouvernement réunissant l'ensemble de l'éventail politique, à l'exception du parti phalangiste (chrétien). Hariri est hostile au régime syrien, soutenu par le FN. D'après une de ces sources jointe par l'AFP, Marine Le Pen espère aussi rencontrer le président du Parlement Nabih Berri. "C'est important d'aller là-bas. Il y a une relation particulière entre les deux pays, une grosse communauté libanaise en France et il y a un message de réconciliation (entre communautés) qui paraît intéressant", a expliqué un responsable du FN à RFI.