"Il n’y a plus de droite et de gauche. Il y a les patriotes et les mondialistes". Voulant brouiller les frontières traditionnelles de l’échiquier politique, Marine Le Pen a appelé dimanche "tous les Français a venir [la] rejoindre, tous ceux qui sont patriotes, tous ceux qui sont indignés lorsqu’ils voient les images de cette nuit à Bobigny". La responsable frontiste, invitée du Grand Rendez-vous d'Europe 1/iTélé/Les Echos a néanmoins tenu a séparer sa démarche de celle initiée par Emmanuel Macron, le candidat "ni de gauche, ni de droite". "Dans les mondialistes, il y a tant monsieur Fillon que monsieur Macron", a-t-elle estimé.
"La superpuissance des structures financières". Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron "a dépassé la droite et les gauches. Il est mondialiste. Il est pour l’immigration. Il est pour l’ouverture totale des frontières, il est pour la superpuissance des structures financières dont il a été l’un des serviteurs zélés pendant des années contre les intérêts de la France", a-t-elle voulu souligner.
"Les intérêts de l’Etat français". "Il [Emmanuel Macron] a permis à son ami monsieur Drahi, qui le soutient par l’intermédiaire de l’ensemble de ses journaux et de ses stations de télévisions, de racheter SFR", a notamment avancé Marine Le Pen. "Monsieur Macron a permis a une grosse boite américaine, qui était en difficulté, de racheter Technip qui était l’un des fleurons français", a-t-elle encore énuméré. "Je crois que c’est contre les intérêts de l’Etat français".