Marine Le Pen a qualifié samedi de "basses petites bagarres humaines" sa convocation par les juges en vue d'une possible mise en examen dans l'enquête sur l'affaire de ses assistants parlementaires européens. La candidate du Front national à l'élection présidentielle a fait savoir dans un courrier aux magistrats qu'elle ne répondrait pas à cette convocation avant la fin de la campagne, a précisé l'un de ses avocats, Marcel Ceccaldi, faisant valoir l'immunité parlementaire de député européen dont bénéficie Marine le Pen.
Possible mise en examen pour "abus de confiance." Programmée pour vendredi, la convocation concerne une possible mise en examen pour "abus de confiance". "Nous avons la chance d'être d'un pays d'une richesse absolument inouïe", a déclaré Marine Le Pen lors d'une visite dans l'Aveyron. "C'est cela qui me fait avancer, c'est cela que j'ai envie de défendre. Le reste, honnêtement, a assez peu d'intérêt, ça reste de basses petites bagarres humaines", a-t-elle ajouté sur BFM TV.