Pendant le confinement, le nombre de signalements sur la plateforme consacrée à la lutte contre les violences sexuelles a été multiplié par cinq, a annoncé Marlène Schiappa mercredi soir. Mais sur Europe 1, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes a également pointé "un vrai risque de violences sexuelles au moment du déconfinement", qui doit intervenir à partir du lundi 11 mai.
Un lien entre violences sexuelles et pornographie
Et pour Marlène Schiappa, cette possible recrudescence de violences sexuelles s'expliquerait par "une espèce de décompensation générale" après la période de confinement, décompensation elle-même causée par… la pornographie. "On voit une augmentation de la consultation des sites pornographiques" depuis quelques semaines, explique la secrétaire d'État, qui cite l'étude d'une ONG indienne sur le sujet : "Plus on arrive dans le confinement, plus on est dans la recherche de contenus gore et violents" sur ces sites pornographiques. Cela augmenterait, selon elle, le risque de violences sexuelles au sortir du confinement.
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Pour limiter les violences sexuelles pendant cette période particulière, Marlène Schiappa explique avoir "mobilisé les plateformes pour qu'elles rendent compte en termes de modération sur les contenus sexistes, antisémites et homophobes" proférés sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook.