Marlène Schiappa : "Je préfère faire de la politique avec mon coeur qu'avec une calculette"

Marlène Schiappa a reconnu que l'exécutif avait fait des "erreurs" durant cette première année et demie du mandat.
Marlène Schiappa a reconnu que l'exécutif avait fait des "erreurs" durant cette première année et demie du mandat. © Europe 1
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Thibaud Le Meneec , modifié à
Invitée de la matinale d'Europe 1, vendredi, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes a assumé le dépassement des critères de Maastricht sur le déficit public, après les annonces d'Emmanuel Macron en faveur du pouvoir d'achat.
INTERVIEW

Sur Europe 1, vendredi, Marlène Schiappa a assumé le coût des mesures annoncées par Emmanuel Macron pour tenter de calmer la colère des "gilets jaunes".

Schiappa défend une "échelle de priorités". "Il faut être très clair : quand il y a des gens qui nous disent qu'ils crèvent de faim ou qu'ils ne savent pas ce qu'ils vont mettre sur la table à Noël pour leurs familles, que le déficit soit à 3,1% ou 3,2% (…) il y a une échelle de priorités", a affirmé la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. "Moi, je préfère faire de la politique avec mon cœur et pour les gens qu'avec uniquement une calculette."

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"Excès d'orgueil" chez En marche. Interrogée par Audrey Crespo-Mara, Marlène Schiappa a formulé une sorte de mea culpa, plus d'un mois après le début de la crise des "gilets jaunes". "On fait des erreurs", a-t-elle reconnu. "On a peut-être pêché par excès de confiance, par excès d'orgueil. (…) On doit renouer avec la bienveillance et ce qui a caractérisé la campagne d'En marche", a reconnu cette macroniste de la première heure, qui admet aujourd'hui que le pouvoir est "en pleine tempête".