Le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, "hostile à toute violence", a appelé mercredi les "gilets jaunes" à "transformer les barrages en assemblées citoyennes", notamment pour "régler les problèmes de représentation" du mouvement.
Pour l'élection de délégués. "Tout ce qui rapproche les participants à l'action et approfondit leur détermination est profitable, et par-dessus tout ce qui créé de la confiance en soi et de l'auto-organisation", écrit le député des Bouches-du-Rhône sur son blog. "La transformation des barrages en assemblées citoyennes et l'élection de délégués de ces barrages est de cet acabit", ajoute-t-il. "Et cela permet de régler les problèmes de représentation que de tels regroupements si divers à tous égards ne manquent pas de poser".
Un plan de sortie de crise distribué aux manifestants. Jean-Luc Mélenchon explique cependant que le rôle de LFI se borne à "suggérer une forme d'organisation, sans plus", bien que les Insoumis aient mis au point un "plan de sortie de crise" qui sera distribué aux manifestants.
"Hostile à toute violence". Mardi, à l'issue du discours d'Emmanuel Macron, le président du groupe des députés LFI a dénoncé "un président en panne sèche", et demandé d'"abroger la surtaxe carburant" et de rétablir l'ISF. "Nous sommes hostiles à toute violence dans le mouvement social", affirme Jean-Luc Mélenchon mercredi sur son blog. "Cette attitude est un choix de stratégie : la violence écarte de l'action le grand nombre qui s'en effraie et dissuade les hésitants d'entrer dans l'action".
"Avec le peuple ou bien contre", "il n'y a pas de milieu". "Ce que nous vivons est un moment de révolution citoyenne telle que la théorie de 'L'Ère du peuple' en prévoyait la forme et les contenus", ajoute-t-il en référence à son ouvrage paru en 2014. "Pour chacun d'entre nous est posée la question de savoir comment se positionner : avec le peuple ou bien contre, sachant qu'il n'y a pas de milieu dans ce domaine et dans ce moment".