Le candidat à la présidentielle au nom de "la France insoumise" Jean-Luc Mélenchon a regretté ne pas avoir été "invité" à s'"exprimer devant les communistes" et à "répondre" à leurs questions avant que les cadres du parti refusent de soutenir sa candidature.
Un échange "jamais envisagé". "J'aurais aimé être invité à m'exprimer devant les communistes et à répondre aux questions qu'ils se posent à mon sujet. Cela n'a jamais été envisagé. Tout est passé par des répliques et des commentaires de commentaires, transitant par une presse souvent prompte à inventer pour envenimer", déclare le député dans un billet de blog posté dimanche. Il répète à plusieurs reprises ne pas vouloir "commenter" la décision du parti communiste en vue de la présidentielle de 2017 car n'ayant "pas l'intention de (s')ingérer dans la discussion en cours dans les sections communistes" puisque les adhérents du parti auront le dernier mot dans un vote réalisé entre le 24 et le 26 novembre.
Vers une candidature communiste. Samedi, contre l'avis du secrétaire national du parti communiste, Pierre Laurent, les cadres réunis en Conférence nationale ont voté à 55% pour une candidature communiste plutôt qu'un ralliement à Jean-Luc Mélenchon. "Je me réjouissais d'apprendre dans la presse que le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, proposait désormais de soutenir ma candidature", raconte le candidat dans son billet, reconnaissant y avoir vu "une bonne nouvelle" car "considérée par les commentateurs comme un atout pour notre campagne". "Mais j'ai bien fait de refuser de la commenter aussitôt (...) car quelques heures plus tard, le tableau changeait totalement", poursuit-il, déplorant que "le pilonnage dans un registre purement personnel a(it) aussitôt recommencé".