L'ex-candidat de la gauche anti-libérale à la présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon, a demandé mercredi la suspension en France de la vente de voitures Volkswagen, réagissant au scandale mondial du trucage aux tests anti-pollution.
"Une exigence de santé publique". "En France, le principe de précaution doit s'appliquer : en attendant les résultats de l'enquête demandée par Ségolène Royal, la vente de voitures Volkswagen doit être suspendue. C'est une exigence de santé publique", écrit le leader du Parti de gauche dans un communiqué.
"Sa majesté Merkel n'a rien à dire". "L'arrogance et l'impunité du 'made in Germany' doivent cesser", ajoute l'ex-candidat à la présidentielle, auteur en mai d'un pamphlet anti-Angela Merkel "Le Hareng de Bismarck", dans lequel il dénonce aussi "le modèle allemand". "Le patron de Volkswagen ne démissionne pas. Sa majesté Merkel n'a rien à dire. La Commission européenne juge 'prématurée' la mise en place de 'mesures de surveillance' ou d'enquête sur les pratiques de Volkswagen Europe, renvoyant sur les autorités nationales", dénonce Jean-Luc Mélenchon.
Une enquête lancée mardi en France. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait annoncé mardi le lancement d'une enquête "approfondie" sur la tricherie du constructeur automobile allemand concernant les émissions polluantes de ses voitures diesel.