Samedi, le Premier ministre français Michel Barnier a exprimé ses profondes inquiétudes concernant la situation au Liban, marquée par une escalade de violence et des frappes israéliennes.
Une situation "extrêmement grave" au Liban
Lors d'une conférence de presse en marge du congrès des sapeurs-pompiers à Mâcon, Michel Barnier a souligné la gravité de la situation au Liban, tout en réaffirmant son engagement pour la protection des citoyens français présents sur place. "Nous nous préoccupons de la sécurité de nos compatriotes sur place" a t-il déclaré. Cependant, il a préféré ne pas approfondir le sujet, évoquant le contexte non approprié pour une analyse détaillée. "Je ne vais pas faire d'autres commentaires parce que ce n'est pas le lieu aujourd'hui".
Réactions politiques : Mélenchon dénonce un "massacre"
La crise libanaise a également suscité des réactions au sein du paysage politique français. Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a vivement critiqué les actions israéliennes dans la région. Sur le réseau social X, il s'est déclaré "consterné par l'ampleur du massacre en cours au Liban".
Accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "violer la souveraineté des États dans toute la région avec la complicité de l'Europe et des USA". Il a également dénoncé ce qu'il qualifie de "génocide à Gaza", évoquant une propagation des violences sans limite.
L'assassinat d'Hassan Nasrallah est un pas de plus vers l'invasion du Liban et la guerre générale. La France ne compte plus sur place. Les crimes de Netanyahu vont continuer puisqu'ils sont impunis. Le danger est extrême pour la région et le monde.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 28, 2024
La situation au Liban s'est aggravée après que l'armée israélienne a lancé, lundi, une campagne de bombardements contre le Hezbollah, une milice chiite soutenue par l'Iran. Alors que l'armée israélienne annonce avoir «éliminé» le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe à Beyrouth. Des frappes qui surviennent après un an d'échanges de tirs transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah.
La crise au Liban est désormais au centre des préoccupations internationales, et la France, par la voix de son Premier ministre, exprime une vive inquiétude quant à l'évolution de la situation. Alors que la tension monte dans la région, la sécurité des ressortissants français et la réponse politique à cette crise restent des priorités pour le gouvernement de Michel Barnier. Pendant ce temps, le débat politique s'intensifie en France, notamment à gauche, autour de la question des frappes israéliennes et de leur impact humanitaire.