Michèle Rivasi, finaliste de la primaire écologiste, a assuré lundi qu'elle irait "jusqu'au bout" si elle remportait la primaire de son parti, même si le Parti socialiste désignait Ségolène Royal comme candidate à la présidentielle.
"J'irai jusqu'au bout". "Je vais au bout de l'aventure, oui, j'ai l'optimisme de la volonté, j'irai jusqu'au bout, et je veux défendre le projet écologiste parce que c'est, si vous voulez, pour moi, la seule alternative à l'heure actuelle que l'on a", a-t-elle assuré sur Sud Radio et Public Sénat, alors qu'elle était interrogée sur ce qu'elle ferait si elle remportait la primaire EELV. Arrivée deuxième lors du premier tour, Michèle Rivasi sera opposée le 7 novembre à Yannick Jadot au second tour de cette consultation.
EELV proposera un projet. La députée européenne, tout comme Yannick Jadot la veille, a exclu tout ralliement avec le PS, même si Ségolène Royal était désignée candidate par son parti. "Nous, on va proposer un projet, si je suis élue à cette primaire", a-t-elle répété, soulignant que la ministre de l'Environnement "ne voulait pas y aller".
Royal plutôt que Hollande. Michèle Rivasi a toutefois concédé qu'elle avait des points de vue similaires avec Ségolène Royal. "Je veux dire que sur les boues rouges à Marseille, je me bagarre depuis dix ans, elle est d'accord avec moi, sur Notre-Dame-des-Landes, elle est d'accord avec nous". Sur l'éventualité d'une candidature de François Hollande, l'ancienne députée de la Drôme a estimé qu'il n'avait "plus l'appui de la population, il a déçu le peuple de gauche, il a renoncé à des projets écologistes".