La mobilisation d'union nationale contre l'antisémitisme a réuni mardi soir quelque 20.000 personnes à Paris, place de la République. "Ce rassemblement était absolument nécessaire parce qu'on ne doit rien céder, et puis, surtout, c'est un témoignage de solidarité vis-à-vis de nos compatriotes juifs", a réagi Bruno Retailleau mercredi, au micro d'Audrey Crespo-Mara sur Europe 1.
"Ce rassemblement, évidement, n'est pas suffisant. Loin de là", nuance toutefois le le président du groupe LR au Sénat. "Il faut se défendre et pour se défendre, il faut comprendre, car refuser de comprendre c'est refuser de se défendre", poursuit-il.
>> De 7h à 9h, c’est deux heures d’info avec Nikos Aliagas sur Europe 1. Retrouvez le replay ici
Un lien "de cause à effet" avec l'islam radical. "Il faut que le gouvernement dise plus clairement le lien de cause à effet qui existe entre la montée d'un islam radical et des actes antisémites", estime Bruno Retailleau. "Le nouvel antisémitisme a comme ressort, je crois, l'islam radical. Ensuite, il y a des dispositions à prendre. On ne doit rien laisser passer", ajoute-t-il.
"L'énergumène qui a insulté Finkielkraut, heureusement, le parquet le poursuit. J'espère qu'il y aura une impunité zéro", déclare encore le patron des sénateurs LR. Un individu soupçonné d'avoir proféré des injures antisémites contre le philosophe Alain Finkielkraut, samedi en marge de la mobilisation parisienne de "gilets jaunes", a été identifié sur une vidéo et placé en garde à vue mardi soir.