"Plus la primaire est large, plus elle est efficace", a estimé dimanche l'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, en arrivant à l'université d'été des frondeurs du Parti Socialiste à La Rochelle (Charente-Maritime). Ces derniers ont adopté samedi 10 septembre un appel à une "primaire de toute la gauche et des écologistes", en dépit du refus qu'ont d'ores et déjà exprimé Jean-Luc Mélenchon, le Parti Communiste et Europe Ecologie Les Verts.
Interrogé sur sa propre participation à la primaire du PS, alors qu'il maintient l'ambiguïté depuis son entrée en campagne en août, M. Montebourg a redit son soutien à un "processus (...) positif, qui permet de créer et d'améliorer le débat en associant les Français". "J'ai toujours dit que j'étais favorable à cette primaire, que je m'y inscrirai", a-t-il dit, avant de préciser: "J'ai besoin de garantie sur la loyauté, j'ai besoin qu'elles ne soient pas des primaires à la portion congrue, j'ai besoin qu'elles ne soient pas une sorte de petit galop d'essai pour servir de faire valoir".
Le conseil national du PS doit se réunir le 2 octobre pour préciser les conditions de la primaire, notamment s'agissant des parrainages, et présenter une première carte des bureaux de vote.