Mort de François Chérèque : "J'ai l'impression de perdre un ami", confie Laurence Parisot

François Chérèque et Laurence Parisot, à l'Université d'été du Medef, en août 2005.
François Chérèque et Laurence Parisot, à l'Université d'été du Medef, en août 2005. © AFP
  • Copié
Anne-Laure Jumet et O.G. , modifié à
Au micro d'Europe 1, l'ex-patronne du Medef Laurence Parisot salue en François Chérèque un "ami", "soucieux de l'intérêt général".
TÉMOIGNAGE

Les réactions et les hommages se sont multipliés, lundi, après l'annonce de la mort à 60 ans de l'ancien secrétaire général de la CFDT, François Chérèque. Laurence Parisot, l'ex-présidente du Medef, qui a débattu de nombreuses fois avec le syndicaliste, a elle aussi réagi sur Europe 1.

"Un homme d'État". "J'ai l'impression de perdre un ami", confie Laurence Parisot. "Quelqu'un avec qui j'ai beaucoup travaillé, beaucoup discuté, beaucoup négocié", rappelle l'ex-patronne des patrons. "Ce n'était pas simplement un grand syndicaliste, c'était quelqu'un de tellement soucieux de l'intérêt général, tellement volontaire dans son désir de construire un modèle économique et social durable pour notre pays, que je considère que c'est un homme d'État que la France vient de perdre", ajoute-t-elle.

"Une vision de long terme". "François Chérèque avait une vision de long terme", estime encore Laurence Parisot, ajoutant que François Chérèque "voulait un syndicalisme progressiste, capable d'intégrer l'économie de marché, tout en faisant en sorte que le modèle social français puisse s'adapter aux nouvelles conditions économiques". "Cette dimension de long terme était absolument essentielle chez lui", conclut Laurence Parisot.