Une nouvelle étape dans la guerre entre Israël et le Hamas. Considéré comme l'un des cerveaux de l'attaque du 7 octobre, Yahya Sinouar est mort dans une opération militaire dans la bande de Gaza. Après l'annonce de son décès, Emmanuel Macron a tenu à féliciter l'État hébreu avant d'appeler à un cessez-le-feu.
>> À LIRE AUSSI -Mort de Sinouar : les Israéliens applaudissent la mort du chef du Hamas mais s’inquiètent pour ses otages
Une "occasion" qu'il fallait saisir
Emmanuel Macron a estimé, jeudi 17 octobre dernier, que la mort de Yahya Sinouar était une "occasion" qu'il fallait saisir "pour que tous les otages puissent être libérés et pour que la guerre soit enfin arrêtée". "Ce jour est un tournant. Il faut en effet mettre fin aux opérations militaires, accepter le cessez-le-feu à Gaza et ouvrir enfin une perspective politique crédible pour les Israéliens comme pour les Palestiniens", a déclaré le président de la République.
>> LIRE ÉGALEMENT -Israël : la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, signifie-t-elle la fin du mouvement terroriste ?
Emmanuel Macron se repositionne
La tension était pourtant montée d'un cran entre Paris et Tel-Aviv au cours de la semaine. "Benjamin Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU", a lancé Emmanuel Macron lors du Conseil des ministres mardi 15 octobre, dans un contexte où les Casques bleus de l'ONU ont été visés au Liban par des tirs de l'armée israélienne. Le chef de l'État a tenu à revenir sur ses propos d'ailleurs mal perçus par le Premier ministre israélien. "La France n'a jamais fait défaut à l'État hébreu. Il n'y a pas d'ambiguïté", a-t-il tenu à clarifier.