Pendant l'été aussi, les partis continuent de penser aux municipales 2020. Et à La République en Marche, on fait le constat suivant : il n'y a pas assez de femmes qui veulent être candidates pour ce scrutin qui se déroulera en mars prochain. Marlène Schiappa a de nouveau alerté sur ce sujet, qui avait déjà posé problème pour les élections européennes et dont le parti présidentiel a bien du mal à se dépêtrer.
Le coup de gueule de Marlène Schiappa
Une nouvelle fois, la parité tourne au casse-tête à LREM. À sept mois des municipales, "on est en vraie difficulté", reconnaît la secrétaire d'État Marlène Schiappa. Le constat avait été le même avant les élections européennes. Trop peu de femmes veulent occuper le siège de maire. Dans ces conditions, il est difficile de remplir l'objectif de 50% de femmes investies, d'autant que début juillet, la secrétaire d'État avait poussé un coup de gueule sur le manque de parité dans les premières investitures du mouvement.
LREM se doit d'être exemplaire
Pourtant, "nous faisons tout pour favoriser les candidatures" assure un membre de la Commission nationale d'investiture. À la rentrée, le mouvement mettra par exemple en place un dispositif de retour d'expérience à destination des nouvelles venues car, comme tous les partis, la majorité fait face à une obligation légale. Depuis 2013, toute liste présentée dans une commune de plus de 1.000 habitants doit être paritaire. Et LREM est contrainte de montrer l'exemple. En 2017, un certain Emmanuel Macron l'avait promis dès les élections législatives : "je souhaite qu’au moins la moitié de nos candidats puisse être des femmes."